Quel est la meilleure façon
pour les femmes de faire « da’wa » (la prêche) ?
Cheikh al Albany –Qu’Allah lui fasse Miséricorde-
répond :
« Moi je dis aux
femmes : Restez chez vous, vous n’avez pas à faire la prêche (« Da’wa ») !
Je n’aime pas
l’utilisation du mot « Da’wa » parmi les jeunes sous prétexte
qu’ils font partie des gens de la Da’wa. Comme si la « Da’wa »
était une mode de notre temps de sorte que toute personne qui connait quelque
chose de la science devient du jour au lendemain un « Dâ’i » (prêcheur) !
Et la chose ne se limite pas
aux jeunes hommes, mêmes les jeunes filles s’y mettent ainsi que les femmes
qui ont à charge leurs maisons et elles en arrivent, la plupart du temps, à négliger
leurs obligations envers leur maisons, envers ce qu’elles doivent préserver
et envers leurs enfants. Elles négligent leurs obligations pour une choses non
obligatoire pour elles qui est de faire « Da’wa » (la prêche).
En faite, la femme doit
demeurer chez elle et il n’a pas été légiféré pour elle de sortir si ce
n’est pour un besoin urgent, à cause de la parole du Prophète -Prières
et bénédiction d'Allah sur lui- :
« Leurs
maisons sont préférables pour elles à la prière dans les mosquées ».
Et nous, nous voyons un phénomène qui
se propage parmi les femmes : Elles sortent beaucoup vers les mosquées
pour la prière en commun en plus de la prière du « Joumou’a »
(vendredi) et en fait leurs maisons
valent mieux pour elles.
Sauf si dans cette mosquée
il y a un savant qui enseigne aux gens présents des choses de la religion,
alors dans ce cas elle sort faire la prière dans la mosquée pour acquérir le
savoir, il n’y a pas d’empêchement à cela, par contre si c’est pour
qu’elles se préoccupent de la « Da’wa » ! Qu’elle reste
chez elle et qu’elle lise des livres que son mari ou son frère ou l’un de
ses Mahram lui apporte.
Et il n’y a pas d’empêchement
à ce qu’elle se prenne un jour pour inviter chez elle des femmes ou qu’elle
sorte chez l’une d’elles et cela est préférable à ce qu’un groupe de
femmes sorte : Il vaut mieux qu’une seule sorte pour rejoindre le groupe
plutôt que le groupe entier sorte pour la rejoindre.
Par contre pour ce qui est de se déplacer, voyager et surtout voyager sans « Mahram » sous prétexte qu’elle fait « Da’wa » (la prêche ) ce sont des innovations de notre siècle et je ne vise pas seulement les femmes mais au contraire même les jeunes hommes se sont enjoué à parler de la « Da’wa » alors qu’ils ne sont encore qu’au fond (tout en bas) d’une once de savoir.»[1]
Traduction de abou Dawoud.
[1] Extrait du magazine al Assala n°19 (le 15 Dhoul Qi’da 1419h) page 74.