Être ignorant n’a rien de honteux, mais ce qui devient une honte, c’est de se satisfaire de son ignorance et de ne rien faire pour y remédier, ou pire encore, de consoler son esprit en lui répétant que la science, ce n’était pas sa vocation. Pourtant, si l’individu a des capacités, il se doit de les exploiter et de les développer de la meilleure façon et par dessus tout de demander à Allah Le Très Haut de lui faciliter l’accès à cette lumière qui est la science.
« Et je n’ai pas vu chez les gens un défaut pareil
à celui de délaisser la perfection alors qu’ils en sont capables. »
Et
comme pour toute chose, la science a des bases, et celui qui veut réellement
se lancer dans cette mer qui est la science, se doit de les assimiler à la
perfection. D’ailleurs, là est la différence entre celui qui avancera de
manière fulgurante dans le domaine de la science et finira par savoir nager,
et celui qui, pendant des années pataugera en ne faisant que du bruit et des
éclaboussures : l’un aura commencé son itinéraire en assimilant les
bases (al Oussoul) et l’autre non. De
plus, le cheminement de la science n’est pas une question de jours ni de
mois, c’est plutôt une existence entière qu’il faudra vouer à la
science pour qu’enfin elle se donne en partie et que celui qui n’est pas
averti sache désormais que la science ne s’obtient pas d’un seul bloc,
comme ibn Chihab az-Zouhri –Qu’Allah
lui fasse miséricorde- a dit :
« Celui qui désire la science en un bloc, la science s’en ira en un
bloc ;
Mais plutôt la science se recherche jour après jour et nuit après nuit. »